PDCI-RDA de papa est révolu.

Tous ceux qui jubilent dans l’intention de vouloir troubler le jeu électoral au PDCI-RDA ont-ils peur de la fin de règne de fils à papa? Donne-nous tout pour l’enterrement d’un tel ou pour le retard de paiement d’une telle facture, ce que faisait en longueur de journées le président Bédié et que Thiam ne semble plus poursuivre cet achat de militant, doivent mettre leur logiciel à jour.  Ainsi, ils arrivent pour tenter d’inquiéter l’esprit d’équipe. Arriveront-ils à leurs fins?

Ceux qui donnent l’impression de vouloir troubler l’appareil du parti parce que Thiam est arrivé, préparent-ils leur fin? Beaucoup de ceux qui semblent lucides, le pensent. Le cas de Thiam étourdit certains et ils oublient que le temps de papa, donnes-nous tout est révolue?

Si nous nous focalisons ces temps-ci sur le PDCI-RDA, c’est bien la confusion qui va régner ou si elle ne règne pas déjà. Beaucoup se trouvent dans l’esprit que pour qu’ils puissent se donner à fond, il faut que Thiam fasse comme le vieux Bédié qui avait en permanence de la liquidité sur lui et qui réglait les problèmes au quotidien et d’ailleurs, c’est prouvé qu’il était le seul homme politique à pouvoir disposer de l’argent liquide sur lui à Daoukro et qui résolvait les problèmes au cas par cas. La nostalgie surgit et Thiam ne semble pas jouer de cette musique et c’est le branl-bas. Il faut oublier ces périodes et se mettre au goût du jour, selon celui qui est là. Mais au PDCI-RDA, beaucoup sont dans cette assistance permanente sans fournir d’efforts, parce que c’était Henri konan Bédié. Il a fait son temps et que ceux-là fassent le véritable le deuil pour passer à la séduction du Thiam qui arrive pour la modernisation du parti.

C’est pourquoi, nous lui suggérons de s’occuper des patrimoines de son parti qui peuvent donner du travail à beaucoup de jeunes qui croient en lui et en leur parti. Il n’y a rien de plus mordant dans la chair que militer sans revenu. C’est en cela que certains justifient leur départ vers des eaux riches en poissons comme le parti au pouvoir par exemple.

En l’état, il y a la maison du PDCI-RDA à Treichville qui peut nourrir des familles et qui tombe en ruine. Il y a aussi, celle au Plateau qui jouxte la maison de la police judiciaire qui peut, une fois réhabilitée, peut créer de l’emploi et la direction peut lui faire le point. En Europe, tous les partis politiques ont, à côté des cotisations, des business qui leur permettent de tenir les charges. Le PDCI-RDA a trop d’atouts pour se pencher sur ses charges.

La période de papa est révolue et beaucoup en rêvent encore qui vont vouloir faire du chantage au nouveau président Tidjane Thiam qui ne va pas céder. Nous pensons que c’est le moment de l’approcher et lui faire des propositions de création de sources de revenus, mais dire qu’il va injecter de l’argent comme le faisait le président Bédié, cette boutique est fermée pour l’éternité. Il faut s’en faire. Alors pour ceux qui pensent s’en servir pour faire du chantage, un parti politique, est comme un bal musical ou une église, on ne sait pas qui entre et qui sort.

                              Joël ETTIEN

      Directeur de publication : businessactuality.com